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Ils s'engagent à nos côtés : Henry Mathon

05/09/2023 La vie de l'UNMI

Administrateur UNMI depuis 2019 et Directeur général de la mutuelle Prévifrance

Quel est le sens de votre engagement ?

Henry Mathon : Il y a 4 ans, j’ai choisi de m’impliquer au sein de l’UNMI en rejoignant le conseil d’administration. Je connaissais déjà certains membres de la gouvernance politique dont l’ancien président, Michel Liautard, qui a été pour moi le point d’entrée. Grâce à lui, j’ai  rencontré Loredana Maïer ainsi que les équipes opérationnelles de l’UNMI avec qui j’ai rapidement noué de très bonnes relations. Vous le savez, il est plus facile de s’engager quand vous appréciez les personnes avec qui vous travaillez… Par ailleurs, l’UNMI est une union de mutuelles. Elle n’est pas un outil politique mais un outil technique plus proche des considérations métiers que des fédérations professionnelles, et pour moi cela prend tout son sens.

Comment fait-il écho à votre parcours personnel / professionnel ?

H.M. : Quand nous sommes réunis en conseil d’administration, nous évoquons des sujets concrets, ceux qui nous animent au quotidien dans nos mutuelles. J’y trouve une proximité immédiate avec mon travail de dirigeant, je discute avec mes pairs, nous évoluons tous au sein de notre écosystème. Pour reprendre cette célèbre citation « Quand je me regarde je me désole, quand je me compare je me console », je dirais qu’il est réconfortant parfois de voir que les tendances que nous ressentons, comme la sinistralité ou la rotation des portefeuilles, sont partagées par la profession. Ainsi, tous les sujets de gouvernance du moment, je les retrouve au sein de ma mutuelle.

Être administrateur UNMI en 2023, qu’est-ce que cela implique ?

H.M. : Je considère que les équipes opérationnelles en place sont compétentes et performantes. En tant qu’administrateur, notre rôle est de réagir aux informations qui nous sont transmises. Nous devons être capable de réagir sur les sujets qui nous sont proposés. Nous intervenons, nous débattons, nous sommes partie-prenante. Nous percevons de l’intérieur les difficultés à surmonter qui sont aussi celles de la vie d’une entreprise, et nous prenons part aux décisions qui sont prises. Ce rôle actif me convient très bien.


Pour mieux vous connaître …
 

Si vous étiez un métier, lequel serait-il et pourquoi ?

H.M. : Je resterais dirigeant de mutuelle. C’est un métier passionnant et très complet qui requiert une grande technicité et présente de nombreux enjeux en termes d’organisation et d’optimisation des process. Le secteur assurantiel est le royaume de la donnée et des arbitrages financiers avec une composante commerciale intense car c’est un métier très bataillé. Le modèle mutualiste est aussi en quelque sorte un ajusteur social. Cette logique de redistribution donne du sens à notre métier et c’est pour toutes ces raisons que je n’en changerai pas.

Si vous étiez une figure historique/personne célèbre, qui choisiriez-vous et pourquoi ?

H.M. : J’en choisirais trois :

  • Gandhi, pèlerin de la non-violence, qui nous enseigne cette vérité :  en restant déterminé, vous arrivez à votre objectif ;
  • De Gaulle ou une certaine grandeur à être seul. Il représente aussi à mes yeux la liberté de penser et d’agir ;
  • Enfin, Pasteur car il incarne le progrès en santé publique.

Si vous aviez un super pouvoir, quel serait-il ?

H.M. : Celui de faire en sorte que les gens ne soient plus malades ! Pour le bien-être collectif d’une part et aussi parce que cela ferait du bien à nos structures !