Ils s'engagent à nos côtés : Philippe Delemarre

Quel est le sens de votre engagement ?

Mon engagement mutualiste est le fil rouge de ma vie, tant sur le plan personnelle que professionnelle. Étudiant en droit, une question fondamentale s’est imposée à moi dès mes premiers mois à l’université : quelle économie souhaitais-je pour notre pays ? J’ai rapidement opté pour celle qui place l’humain au cœur de tout : l’économie sociale et solidaire. En 1975, à 20 ans, j’ai créé une section mutualiste étudiante à Clermont-Ferrand, ma ville natale. J’en suis devenu président puis vice-président de l’union régionale pendant une dizaine d’années. Dans les années 90, mon parcours m’a naturellement conduit vers l’UNMI. C’est à la demande de Michel Liautard, alors président, que j’ai rejoint le conseil d’administration en 1995.

En quoi cet engagement résonne-t-il avec votre parcours professionnel ?

J’ai toujours été guidé par les valeurs de liberté, de responsabilité, de solidarité et de progrès humain. Ces principes, je les ai appliqués tout au long de ma carrière de cadre administratif dans la fonction publique. En parallèle, je suis resté fidèle à mes racines universitaires et auvergnates. Aujourd’hui encore, j’enseigne à l’Université Clermont Auvergne dans les domaines de la protection sociale, du droit public et du droit du travail. Une manière de transmettre et de faire vivre cet engagement.

Être administrateur UNMI en 2025, qu’est-ce que cela implique ?

En tant que secrétaire général adjoint du bureau, je suis un administrateur pleinement investi. Ce qui fait la force de l’UNMI, c’est l’expertise et la rigueur de son équipe opérationnelle. Nous avons eu la chance d’être entourés de directeurs de grande qualité, c’est toujours le cas aujourd’hui avec Loredana Maïer. Notre mission est de les épauler, de leur offrir un appui stratégique et politique, pour défendre les intérêts des mutuelles partenaires, et plus largement, ceux de leurs adhérents. Il s’agit de faire progresser la protection sociale dans un environnement de plus en plus concurrentiel. Être administrateur, c’est aussi veiller à la viabilité de notre système de santé tout en préservant l’ADN de notre modèle mutualiste. Je me définis comme un citoyen mutualiste – convaincu qu’il existe une troisième voie, ni capitaliste, ni étatique, mais profondément humaine qui est la voie mutualiste, porteuse de sens et d’utilité pour les populations – et comme un mutualiste citoyen, engagé aux côtés de l’UNMI et de son réseau pour faire vivre cette alternative.

Pour mieux vous connaître …

Si vous étiez un métier, lequel serait-il et pourquoi ?

Je serais chercheur en santé. Un scientifique qui consacre sa vie à améliorer, protéger et prolonger la vie sur Terre. Une vocation tournée vers les autres.

Si vous étiez une personnalité, qui choisiriez-vous et pourquoi ?

Louis Pasteur sans hésiter. J’aimerais découvrir une nouvelle « pénicilline » ou un vaccin contre une maladie comme le cancer, qui fait tant de ravages. Car on le sait : détectée et soignée à temps, cette pathologie peut être vaincue.

Si vous étiez un mot / une expression, quel(le) serait-il(elle) ?

L’espoir ! Toujours. Le désespoir est en quelque sorte une négation de la vie. L’espoir, lui, soutient, unit, éclaire, fait vivre. Il faut le cultiver et surtout, le partager.

Si vous aviez un super pouvoir, quel serait-il ?

Celui de lutter pour la vie, jusqu’à se sacrifier si nécessaire pour aider autrui. C’est une quête profonde et constante en moi : aider son prochain, même quand on peine à s’aider soi-même. Toute vie est une recherche, et cette recherche-là guide ma vie.