Article publié en juin 2022

L’UNMI et la QVCT : l’effet booster de la crise sanitaire

La vie de l'UNMI
L’UNMI a toujours accordé une place importante au bien-être de ses collaborateurs. Malgré la pandémie, les actions de QVCT* ont été maintenues et adaptées au contexte. La crise a également permis d’accélérer le lancement de nouveaux projets…

La crise sanitaire aurait-elle renforcé la qualité de vie au travail ? Il semblerait que oui. Selon une étude du cabinet Bloom at Work réalisée en juillet 2021, 69% des salariés interrogés considèrent que le bien-être au travail est un sujet désormais pris en compte par leur entreprise, contre 53% seulement avant la crise. Action / réaction ! Déjà très engagée sur le sujet avant la pandémie, l’UNMI a donné un coup d’accélérateur aux initiatives permettant d’améliorer le bien-être au travail des collaborateurs.

La charte télétravail renégociée.

Durant la pandémie, le télétravail s'est révélé un aspect crucial de la poursuite de l’activité des entreprises tout en préservant la santé des travailleurs. La crise sanitaire a conduit l’UNMI à généraliser le télétravail dès le début du premier confinement, évitant ainsi tout recours au chômage partiel. « Une culture du télétravail existait déjà, avec une charte en vigueur et une pratique coutumière pour les collaborateurs cadres. La crise a permis de faire évoluer à deux reprises la charte télétravail, une première fois en 2020 à l’issue des premiers confinements, puis fin 2021 où elle a été renégociée avec les élus du CSE et la direction générale », explique Émilie Lannoy, Responsable des ressources humaines (RRH) à l’UNMI. Ainsi, depuis le 1er mars 2022, tous les salariés de l’UNMI, quels que soient leur fonction et leur statut, peuvent travailler à la maison dans une limite de 1 à 2 jours par semaine. « Cette nouvelle charte témoigne de la volonté de l’UNMI de prendre en compte ce nouveau mode d’organisation et d'être à l'écoute des besoins exprimés par les collaborateurs », assure Émilie Lannoy.

Le « forfait mobilités durables » adopté !

Afin d'encourager le recours à des transports plus vertueux pour les trajets domicile-travail, le « forfait mobilités durables » est entré en vigueur le 10 mai 2020. L’employeur a la possibilité de prendre en charge les frais de trajets des salariés, jusqu’à 500 euros par an, qui se rendent au travail en utilisant les modes de déplacement alternatifs tels que le vélo, la trottinette électrique, le covoiturage ou encore les transports en commun. Non obligatoire, ce forfait se fait encore rare dans les entreprises : selon une enquête réalisée en 2021 par le gouvernement auprès de 1 047 employeurs privés et publics (dirigeants, directions de Ressources Humaines, directions Développement Durable/RSE, fédérations professionnelles, associations…), seules 20% des entreprises l’avaient déployé à cette date. « L’UNMI est à nouveau précurseur puisque nous avons décidé de proposer le « forfait mobilités durables » dès sa mise en place et pour une pratique minimum de 70 jours par an afin de tenir compte des jours de télétravail », indique la RRH.

Tickets restaurants pour tous et e-chèques cadeaux.

L’ensemble des collaborateurs de l’UNMI, tous sites confondus, bénéficient désormais de tickets restaurants, ce qui n’était pas le cas avant la crise, les collaborateurs parisiens bénéficiant d’un restaurant d’entreprise. L’UNMI a décidé d’élargir le dispositif à ces derniers pour tenir compte des repas pris à la maison en période de confinement et avec la mise en place du télétravail. Pour les fêtes de fin d’année, l’UNMI proposait traditionnellement des chèques-cadeaux papier pour les achats de Noël. « Fin 2020, quand nous avons compris que Noël serait confiné et les magasins fermés, nous avons décidé de convertir les chèques papiers en e-chèques cadeaux via la solution HelloCSE que nous avions le projet d’intégrer dès 2021. Nous avons tous été ravis ! », se félicite Émilie Lannoy.

Ateliers bien-être et événements d’entreprise : retour au présentiel !

Massages, yoga, techniques d’autorelaxation : l’UNMI a mis en place dès septembre 2019 des ateliers axés sur la QVCT pour les collaborateurs des 4 sites de Paris, Bordeaux, Nancy et Olivet. Avec la pandémie, ces ateliers ont été maintenus à distance. Comment concilier télétravail et gestion des enfants ? Quelle posture adopter pour le travail à la maison ? Comment mieux trier ses déchets ? etc. « Nous avons réussi à proposer des thématiques diversifiées et adaptées à la période que nous vivions », assure la RRH qui, en temps de confinement, a toujours veillé à maintenir le lien par des messages réguliers, mais non intrusifs, notamment via le réseau social d’entreprise Yammer. Et pour garder la cohésion d’équipe en télétravail, l’UNMI a organisé en juillet 2021 un événement fédérateur sous la forme d’un atelier cuisine en direct vidéo avec un chef. « Tous les collaborateurs inscrits ont reçu leur kit à la maison et nous avons cuisiné tous ensemble en visio. Ce fût un beau moment de partage » raconte Émilie Lannoy qui s’apprête à réitérer l’expérience dans quelques semaines, mais cette fois en présentiel. Au menu un atelier terrarium, plébiscité à 70% lors d’un vote interne : idéal pour passer un bon moment et stimuler la créativité des équipes avant les vacances d’été…

*Depuis le 31 mars 2022, la QVT est remplacée dans le Code du Travail par la QVCT, qui signifie « qualité de vie et des conditions de travail ».

Sourceshttps://www.focusrh.com/https://www.service-public.fr/https://www.lexplicite.fr/

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