Le 14ème baromètre prévoyance-santé du CTIP et du CREDOC* dresse un bilan des attentes des entreprises et des salariés en matière de garanties et de services. La protection des proches en cas d’accident ou d’imprévu reste la priorité de ces derniers.
En 2021, le taux d’équipement en prévoyance des salariés français s’est maintenu à un bon niveau : 83% d’entre eux ont déclaré être couverts pour au moins un risque en prévoyance (incapacité, invalidité, décès, retraite) et 92% des entreprises ont assuré avoir mis en place l’une d’entre elles. Si le contrat prévoyance offre une aide financière pour soi-même face aux aléas de la vie, il permet aussi de protéger sa famille. C’est d’ailleurs dans ce but précis que sont perçues les garanties de prévoyance pour une grande majorité de salariés (65%). 17% des personnes interrogées dans le cadre de cette étude y voient un « plus » en grande partie financé par leur employeur, une tendance en hausse de 6% par rapport à l’étude réalisée en 2016. « Peut-être observe-t-on ici un effet de la crise où en période de baisse de revenus et de risque sanitaire, toute aide notamment en lien avec les accidents et la santé financée par un tiers est vue comme un avantage », commentent les auteurs du baromètre.
Un enjeu de fidélisation pour les employeurs
Parmi les attentes formulées par les salariés, l’aide aux aidants est une offre qui commence à prendre place dans les contrats collectifs. Ils viennent en complément ou en supplément du congé de proche aidant entré en vigueur en janvier 2017. Aujourd'hui, presque 1 salarié sur 5 est un aidant familial ; avec le vieillissement de la population, c’est 1 salarié sur 4 qui pourrait le devenir dès 2030. Les entreprises commencent à prendre la mesure de ce nouveau besoin : 14% des entreprises interrogées déclarent avoir mis en place une garantie pour les salariés aidants tandis que 22% déclarent qu’elles seraient prêtes à la mettre en place. 31% des salariés interrogées souhaiteraient bénéficier de cette garantie qui leur permettrait d’aider leurs proches malades ou âgés dans les meilleures conditions possibles.
Ces dernières années, la prévoyance est devenue une préoccupation pour les entreprises, qui ont pris conscience qu’un contrat de prévoyance collective était un bon moyen de renforcer leur attractivité, la fameuse « marque employeur », et de conforter leur démarche RSE. Aujourd’hui, la protection des salariés et de leurs proches n’est plus seulement un devoir pour l’employeur, elle est devenue un enjeu de fidélisation à part entière. In fine, un contrat gagnant-gagnant où salariés et employeurs y trouvent chacun leur compte.
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